On commence dans la vie avec des émotions simples (bon je sais que pixar est passé par là avant hein 😉 , mais bon, c’est juste ) et au fur et à mesure les choses se complexifient avec des émotions sociales.

Les émotions sont tellement précieuses et tellement importantes à écouter… car elles ont un message pour nous.

é-motion, Ca veut dire  » ce qui met en mouvement »

Le but d’une émotion est de nous faire bouger.

Mais comment savoir dans quelle direction?

Justement en écoutant… et comme tout, écouter ses émotions, ça peut s’apprendre et s’entrainer. Et on a tout à y gagner, à tout âge… Car :

Chaque émotion est reliée à un besoin

Et donc à cette information précieuse.

Prendre soin de mon besoin, me permet de prendre soin de moi.

Mais attention! Très souvent on confond besoin et solution.

Comment vérifier que je suis bien sur mon besoin, et pas sur une envie-solution?

Petite métaphore culinaire

J’ai faim…

Si je me dis… « J’ai besoin d’un guacamole! »

✖ erreur : j’ai envie de guacamole, c’est une solution possible à mon vrai besoin:

J’ai besoin de manger.

Et pour répondre à ce besoin… On peut être créatif !

Quel rapport entre les émotions et la santé sexuelle?

Vous pouvez remplacer le guacamole par n’importe quelle pratique sexuelle… On peut en avoir envie… ça n’en fait pas un besoin…

Et le besoin… ça demande à chercher, à être curieux envers soi-même… Est-ce un besoin de contact ? Un besoin de communiquer? Un besoin de se détendre? De se divertir ? Ou que sais-je encore….

Et quel que soit le vrai besoin que l’on découvre : Comment je/on peux/t être créative/f pour prendre soin de mon/nos besoin/s de manière éthique et plaisante.

Pour aller plus loin sur la question, je vous invite à lire les livres de la merveilleuse Art-Mella dans sa collection « les émotions, enquête et mode d’emploi ».

Parfois il est quand même difficile de faire le tri dans les émotions, les besoins et les envies ou solutions… Si c’est le cas on peut s’exercer. Pour s’exercer avec les émotions, la ludopédagogie est un outil de choix!

Si cela reste difficile ou en complément, on peut être accompagné par un·e psychothérapeute ou, si la question se pose dans un contexte sexuel, un·e sexologue.