C’était une grande joie de répondre à l’appel de Joëlle Mignot pour ce numéro spécial de la revue Sexualités humaines sur la thématique sexualité et handicap.
J’ai souhaité proposer un angle un peu particulier : se décentrer de la question du handicap lui même pour aller questionner ce que le validisme fait aux déterminants de santé sexuelle.
J’avais à cœur de proposer cet angle à la profession. Non seulement sous l’angle des représentations comme cela a déjà été étudié en sociologie. Mais encore sous l’angle de la promotion de la santé sexuelle.
Se poser la question:
De la même manière que l’on pourrait/devrait interroger non pas « sexualité des femmes, des personnes non blanches, des personnes lgbtqia+, personnes en situation de pauvreté … ». Mais « sexualité et sexisme / racisme / LGBTQIA+phobie / classisme… ». Nous pouvons nous représenter que le souci vient principalement du rapport de domination et moins des caractéristiques personnelles des individus.
N.Morand, Validisme et santé sexuelle, Sexualités Humaine N°56
Tout d’abord : les bases. Ce qu’est le validisme et que sont les déterminants de santé sexuelle. Mais aussi quels sont les détails et les variantes de ces deux concepts.
En passant par le validisme ordinaire, institutionnels, structurel, mais aussi intériorisé, je vous invite à cheminer aussi dans les solutions existantes ou à inventer. Explorer ensemble des pistes pour changer les choses tant au niveau de l’accompagnement clinique, qu’éducatif et, au niveau structurel.